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  • Photo du rédacteurAurélie bourmaki

L'écoute active au service de nos relations

Avez-vous lu l’article sur mes dix vérités dans l’éducation?





Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de parler avec votre enfant et que la discussion ne mène pas où vous voulez aller, ça dérape et vous n’arrivez pas aux résultats espérés ?


Alors, je vous propose une solution simple et efficace : l’écoute active.

J’ai souvent vécu ces situations et depuis que je l’utilise (quand je pense à l’utiliser) ça ne m’arrive plus.


Écouter activement, c’est faire l’effort de se concentrer et d’essayer de comprendre et de reconnaître les émotions et les besoins de l’autre.

C’est savoir lui ouvrir la porte et garder cette porte ouverte.


Cela nous permet :

- D’aider l’autre à communiquer, de l’inciter à continuer.

- De laisser à celui qui parle l’initiative de la conversation.

- De garder nos propres pensées et sentiments en dehors du processus de communication.

- De faire preuve d’empathie, que l’autre se sente compris.e, entendu.e.

- De favoriser un échange harmonieux.

- De construire une relation saine et durable.

- De garder le lien avec ses enfants.



En pratique, quand l’autre parle, préférons un silence, appuyé d’un regard profond, qui l'incite à parler, sans le couper.

Cependant, souvent dans une discussion, l’autre attend un retour.

On ne peut pas toujours rester silencieux.

C’est à nous d’évaluer le meilleur moment pour intervenir.


Pour inviter doucement l’autre à communiquer, nous pouvons utiliser des petits mots subtils comme :

  • Mm hmm

  • Je vois

  • Vraiment ?

  • Intéressant

  • Ah bon !

Ils invitent l'autre à continuer sans l’interrompre et sans donner d’opinion ou de jugement.


On peut aussi faire des invitations plus évidentes comme :

  • J’aimerai en entendre d’avantage

  • Raconte moi un peu

  • Comment ça ?

  • Vas-y, je t’écoute

  • On dirait que tu en as beaucoup sur le coeur



Répéter une partie du message est une autre façon très efficace, d'inciter celui qui parle à continuer, en se sentant compris.


Celui qui écoute doit faire l’effort de décoder le message.


Par exemple, partons du principe que si l’enfant vient s’adresser au parent, c’est qu’il a un besoin. Il a faim, il est fatigué, quelque chose le tourmente, il a besoin d’attention, de présence ou de proximité physique, etc.


Le rôle du parent (celui qui écoute) va être de décoder le message.

L’enfant dit « fouuu, c’est pas encore prêt, tu mets toujours deux heures à faire à manger ».

L’enfant à un besoin : la faim.

Il code : pff, c’est pas encore prêt ?

Le parent décode : il essaie de comprendre le besoin derrière le code, le parent se dit : ah il a faim.


Mais si le parent suppose que l’enfant veut juste aller le plus vite possible jouer avec ses copains.

Il interprète mal le message et la communication est rompu.

Cela arrive très souvent et nos communications quotidiennes sont remplis de ces mauvaises interprétations.


Pour pratiquer correctement l’écoute active, le parent va s'assurer d'avoir bien décodé le message.

L’enfant dit : « fouuu, c’est pas encore prêt, tu mets toujours deux heures à faire à manger »

Le parent vérifie : « tu veux aller jouer avec tes copains ? »

L’enfant : « non, j’ai vraiment très faim »

Le parent : « ce ne sera prêt que dans une heure, tu peux grignoter un bout de fromage en attendant ».



Donc l’écoute active, c’est reconnaître le besoin réellement exprimé par l’enfant (émetteur) et confirmer avec lui que l’on a bien compris.


Quand on vérifie la justesse de notre interprétation, il ne faut pas passer son message sous forme de critiques , questions, évaluations, opinions, etc.

Le parent (récepteur) essaie juste de retransmettre ce que l’on pense être le véritable sens du message initial, rien de plus, rien de moins.




Les attitudes qui vont faciliter l’écoute active sont :


La curiosité bienveillante, l’esprit ouvert.

La disponibilité, à l’écoute de l’autre, en le regardant dans les yeux.

La concentration sur notre écoute, pas sur ce qu’on va devoir répondre.

L’observation des faits sans suppositions, ni interprétations des paroles ou des attitudes.

Poser les bonnes questions qui favorisent la compréhension du ressenti de l’autre.

La reformulation de ce qu’on a compris du message, pour s’assurer d’avoir bien décodé.



L’écoute active a complètement changée mon rapport aux autres. Je prends vraiment la peine d’écouter sans interrompre.

Je vérifie en reformulant ce que j’ai pu interpréter et en particulier ce que j'ai pu prendre contre moi. C’est un vrai soulagement de voir que la personne en face n’a jamais l’intention d’être blessante. Depuis, ma confiance en moi s’est améliorée.


La petite phrase que j’utilise le plus c’est mm hmm, et ça marche super bien.


N'hésitez pas à partager cet article autour de vous, il y aurait moins de malentendus et de conflits si on prenait tous la peine de pratiquer un peu plus souvent l’écoute active.



“Qui parle sème ; qui écoute récolte.”

Pythagore



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